CAMOU

 Dans cette page, je vous parlerais de l'actualité du groupe CAMOU : de la rubrique "Rendez-vous avec CAMOU" publié dans Média Carpe tous les deux mois et des diverses e-mail que je recevrais.

 -Média Carpe septembre-octobre 2002 :


 
 
 
 
 
 
 
 

Mobilisation générale
Eric Deboutrois
Le forum organisé par la FFPC à Montluçon en février dernier a été l'occasion pour beaucoup de découvrir CAMOU. Lors de la "rencontre" entre M Solelhac, le Comité de Pilotage de CAMOU et une pleine salle de carpistes motivés, plusieurs engagements ont étés pris. Qu'en est-il six mois plus tard ? No-Kill légalisé : foncez
Depuis Le 9 juillet, les mesures relatives à la légalisation de l'écho sondeur et du No-Kill sont en vigueur. Le Préfet peut donc classer des zones en no-kill. Nous invitons donc les clubs et les AAPPMA à proposer un maximum de secteurs. Une fois de plus Le Loiret sera en pointe... CAMOU s'en félicite et Média Carpe saura mettre en avant les AAPPMA les plus méritantes dans ce domaine.
Tout d'abord, Philippe Lagabbe a été mandaté par le comité de pilotage et tous les membres permanents de CAMOU pour conduire le mouvement. Lors de la rencontre, sa tirade "on a attendu 15 ans, va-t-il falloir encore attendre 15 ans ?" et le tonnerre d'applaudissements approbateur de la salle, donnent le ton à ceux qui pourraient encore douter de la détermination des carpistes. M Solelhac, président de l'Union Nationale pour la Pêche en France, n'en doute plus, comme le laisse entendre sa réponse du berger à la bergère "Mais pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps ?" avant de promettre un protocole pour la fin 2002, applicable en 2003. La FFPC et CAMOU y travaillent "main dans la main"...

Modifier la réglementation 

Si l'UNPF parle d'un "l'élargissement de la pêche de nuit de la carpe" son président se demande lui "pourquoi ne pas modifier la réglementation et permettre au plus grand nombre de pratiquer la pêche de nuit en tout temps et en tous lieux". On se le demande aussi à CAMOU qui rejoint cette position en réclamant plus qu'un protocole : une modification de la loi. En effet, une première modification autorisant la pêche de la carpe de nuit a bien été possible en 1994, suite à une pétition ayant recueilli 3000 signatures. La nouvelle pétition lancée par CAMOU en début d'année et qui demande la généralisation de la pêche de la carpe de nuit sur toutes les eaux de 2ème catégorie, rassemble d'ores et déjà plus de 5000 signataires (NDLR : un grand merci à nos lecteurs qui se sont fortement mobilisés) !
Des industriels responsables
Elle a de plus le soutien croissant de bon nombre de fabricants conscients des enjeux économiques d'une telle généralisation, de celui de nos amis carpistes étrangers (Union Carpistes Belge, WBK...) attirés par le tourisme pêche dans nos fleuves et nos lacs. De nombreux sites Internet soutiennent le mouvement en arborant le logo de CAMOU et en proposant de signer 
 
la pétition en ligne. Le site Officiel de CAMOU (www.go-camou.com) devrait également avoir rejoint la toile lorsque vous lirez ces lignes. Ce site sera une véritable vitrine de l'esprit et des valeurs défendus par les carpistes. Il permettra entre autre de sensibiliser différents acteurs (directement ou indirectement liés au monde de la pêche) à notre cause, que ce soit au niveau politique, médiatique, industriel ou touristique.

La mobilisation des carpistes ne s'arrête pas là. L'avenir de la pêche passe aussi par notre implication sur le terrain. Chacun est libre, en fonction de ses propres convictions, d'adhérer ou non à un club. Néanmoins, le tissu des quelques 24O clubs carpistes demeure un excellent moyen pour faire avancer la pêche de nuit localement (et bon nombre n'ont pas attendu après CAMOU), voire au niveau national en propageant La pétition.

Nous soutiendrons les candidats

Par contre, tout pêcheur se doit d'acquitter annuellement la taxe piscicole et devient, de fait, membre d'une Association Agrée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique. Le rôle des AAPPMA est primordial dans l'autorisation d'ouverture des secteurs de nuit, puisque ce sont d'abord elles qui en font la demande (ou s'y opposent). Or fin 2002, et ce pour 5 ans, les conseils d'administration des AAPPMA seront renouvelés. Votre carte vous donne droit de pêche mais également droit de vote, voire même de vous présenter aux élections si vous êtes titulaires de la carte depuis deux ans dans la même AAPPMA. Vous comprenez vite l'enjeux si un carpiste, ou des personnes ouvertes à la pêche de nuit, se présentent à ces élections. Dans les prochains numéros si les délais de publications sont compatibles, et sur son site Internet, CAMOU propose de se faire l'écho des candidatures des carpistes et des dates des élections qui nous seront communiquées soit via la revue, soit directement par e-mail. Vous soutenez CAMOU, CAMOU vous soutient.
St Cassien cherche son sauveur
Gérard Thevenon, contre vents et marées, a tenu la Présidence de l'AAPPMA de St Cassien. Usé et lassé par cette tache il souhaite passer la main à un pêcheur responsable et travailleur qui reprendrait St Cassien en main. Si vous vous sentez d'attaque, contactez Gérard (06 20 02 08 94) pour lui soumettre votre candidature. Le candidat coopté par Gérard verra son investiture soutenue par CAMOU et Média Carpe. La pêche de nuit sur St Cassien est en jeu...

 
 -Média Carpe novembre-décembre 2002 :


 
 
 
 
 
 
 
 

16 septembre 2002
Avancée notable en matière de pêche de nuit
Eric Deboutrois
 
Le 16 septembre 2002 au siège de l'UNPF, à l'issue d'une réunion de travail mixte, M. Camille Solelhac (Président de l'UNPF), MM. Hervé Delcroix (Président du Groupement National Carpe de la FFPC) et votre serviteur (délégué CAMOU) ont arrêté les dispositions d'un protocole ayant pour objectif de généraliser l'autorisation de pêcher la carpe de nuit sur l'ensemble des eaux de 2ème catégorie du domaine public français... avec obligation de remettre à l'eau le poisson vivant sur le lieu de capture.

 
Protocole 2002... 
mise en oeuvre 2003
M. Solelhac avait en effet déclaré, lors du forum de Montluçon en février 2002, établir avec les représentants des carpistes un protocole d'ici fin 2002 pour qu'il puisse être mis en oeuvre dès 2003. C'est ce protocole qui a été signé le 16 septembre. Les 4 représentants de CAMOU présents à cette réunion de travail, donnent donc acte au Président Solelhac du respect de ses engagements pris face aux carpistes. Nous ne remercierons jamais assez le Président Solelhac pour son courage politique et son acharnement à faire évoluer la pêche en France, dans l'intérêt bien compris de tous...

Avant publication du texte intégral de ce protocole, l'UNPF le soumettra à ses instances délibérantes : son Conseil d'Administration du 15 octobre 2002 et son Assemblée Générale le 24 novembre 2002. Nous sommes donc, à l'heure où ses lignes sont écrites, à deux mois d'être 

définitivement fixés sur notre sort. Dès aujourd'hui CAMOU et les carpistes dans leur ensemble, rassurés par l'évidente bonne volonté de l'UNPF dans ce dossier, se remettent à travailler dans un climat serein pour que les buts recherchés par tous soient atteints aux échéances espérées.

Nous avons attendu 15 ans...

Le mérite de ce résultat reviendra à tous. A l'UNPF et aux instances qui joueront le jeu d'une politique ambitieuse pour le développement de la pêche en France. Aux carpistes de la première heure qui ont milité dans les revues ou créé la FFPC dans le but de voir un jour la pêche de nuit autorisée. Aux clubs qui de part leur travail de terrain entretiennent des relations constructives avec les AAPPMA et les fédérations de pêche. A tous les pêcheurs qui par un comportement respectueux et éthiquement irréprochable donneront de la pêche une image moderne et valorisante.
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